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Exploitation du gaz de schiste, une commission spéciale pour juger la faisabilité du projet



  • Le projet d’exploitation du gaz de schiste qui a suscité de nombreuses polémiques fait de nouveau surface. En effet, l’exploitation de ce gaz est perçue par certains Néobrunswickois comme un moyen de donner un coup de pouce à l’économie provinciale. Face à ces derniers se trouvent les environnementalistes et les détracteurs du projet qui pensent plutôt que la fracturation hydraulique qui est l’une des seules méthodes d’extraction de ce gaz, pourrait avoir des conséquences très néfastes sur la santé humaine et sur l’environnement.

    Face à cette divergence de point de vue, un moratoire a été décrété en décembre 2014 afin d’en savoir plus sur les potentiels économiques que pourrait avoir l’extraction de ce gaz ainsi que ces potentiels impacts sur la santé et l’environnement.  Pour aller plus loin, le nouveau gouvernement de la province a récemment mis en place une commission spéciale qui est chargée de produire un rapport sur les potentiels impacts de la fracturation hydraulique. Cette commission est constituée d’un commissaire à savoir  M. Guy A. Richard, ancien juge en chef de la Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick, et de deux commissaires adjoints : M. John McLaughlin, ancien recteur de l’Université du Nouveau-Brunswick et Mme Cheryl Robertson, ancienne présidente du conseil d’administration du Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick.

    Le moratoire ne sera pas levé qu’à l’issue du rapport de la commission sur le niveau de satisfaction des conditions suivantes :

    • « un contrat social est en place;
    • de l’information crédible et claire est disponible concernant les répercussions de la fracturation hydraulique sur la santé publique, l’environnement et l’eau, permettant au gouvernement d’élaborer un régime réglementaire avant-gardiste au Canada qui dispose d’une capacité suffisante d’exécution;
    • un plan est établi pour atténuer les répercussions sur les infrastructures publiques et régler des questions comme l'élimination des eaux usées;
    • un processus est en place pour respecter l’obligation du gouvernement provincial de consulter les Premières Nations; et
    • un mécanisme est en place afin de garantir que les Néo-Brunswickois en tirent le plus d’avantages possible, y compris l’élaboration d’une structure de redevances adéquate. »
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