Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministre responsable des régions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et député d'Abitibi-Est, M. Pierre Corbeil, a rendu public, aujourd'hui, le livre vert pour une politique bioalimentaire du Québec. " Je suis très fier de ce livre vert qui jette les bases de la toute première politique bioalimentaire du Québec. Une telle politique est un pas important et un héritage que le gouvernement souhaite léguer à ceux qui nous suivront ", a lancé, d'entrée de jeu, le ministre.
Une proposition du gouvernement
" Après avoir écouté l'ensemble des acteurs du secteur bioalimentaire, le gouvernement leur présente, tout comme aux citoyennes et citoyens du Québec, sa proposition. Le livre vert que je dépose aujourd'hui est un document d'orientation. Il sera d'abord soumis à l'examen de l'Assemblée nationale. Par la suite, la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles devrait recevoir des mémoires ", a poursuivi M. Corbeil.
Trois éléments fondamentaux sont au coeur de la proposition du gouvernement pour une future politique bioalimentaire.
Le consommateur au coeur du livre vert
En premier lieu, le livre vert propose de centrer les efforts sur le produit alimentaire, donc sur la satisfaction du consommateur, ce qui marque un changement de culture majeur. On y trouve une vision, trois orientations et neuf objectifs. Les trois orientations retenues sont les suivantes : distinguer les produits alimentaires québécois, renforcer la capacité concurrentielle des entreprises bioalimentaires québécoises et valoriser l'environnement et le territoire.
Une commission parlementaire
En deuxième lieu, la commission parlementaire permettra de recueillir les avis des participants sur le projet de politique; elle permettra aussi de préciser les lois à ajuster et la nature des changements à apporter, ce qui conduira à l'adaptation de la législation encadrant le secteur bioalimentaire. " Parce que ce secteur comprend l'agriculture, les pêcheries, la transformation alimentaire et l'alimentation, j'invite tous les partenaires du milieu ainsi que les consommateurs à participer à ces travaux. Je lance un appel à des discussions constructives pour le long terme. Il nous revient de bâtir tous ensemble, dans un esprit d'ouverture, l'avenir du secteur sur des bases solides ", a souligné le ministre Pierre Corbeil.
Un projet de loi
En dernier lieu, pour assurer la mise en oeuvre de la politique, le ministre Corbeil met en avant un élément d'importance : " La politique prendra corps dans un projet de loi qui confirmera l'engagement à long terme du gouvernement envers le secteur bioalimentaire. Ce projet de loi formalisera une révision périodique de la politique basée sur une dynamique de veille stratégique. Il prévoira aussi la création d'un fonds d'initiatives pour expérimenter de nouvelles façons de faire et explorer des sentiers inédits ".
" Nous sommes près de huit millions de citoyens au Québec. Sur le plan alimentaire, cela représente près de 24 millions de repas par jour. Il faut être bien organisé pour satisfaire cette demande et pour prendre en outre notre place sur les marchés extérieurs. Avec la future politique, j'ai l'intime conviction que nous avons une occasion unique de créer encore plus de richesse et de fierté pour tous. Et, par-dessus tout, gardons à l'esprit que la recette gagnante pour "donner le goût du Québec", c'est de nous engager à répondre aux besoins des consommateurs et aux attentes de la population québécoise ", a conclu M. Corbeil.
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