Numéro 6, lundi 28 janvier 2013
Au Québec, seulement 27,3 % des consommateurs ont confiance en l'engagement des organisations en matière de développement durable, contre 32,4 % en Ontario et 51,0 % en France. Plus préoccupant encore, plus du trois quarts des Québécois (contre 69,5 % des Ontariens) n'accordent de crédibilité aux publicités environnementales des organisations sur leurs produits ou services. Il subsiste donc actuellement un fort doute en ce qui concerne les initiatives de communication éco-responsable des organisations, jugées souvent comme opportunistes et non sincères par les consommateurs [1].
Comment expliquer cette forte méfiance? Est-ce le résultat d'un scepticisme ambiant envers les organisations de manière générale et l'économie de marché ou s'agit-il des conséquences de la surexposition des arguments éco-responsables de la part de nombreuses marques aujourd'hui?
On peut, en effet, se poser la question si les marques ne communiquent pas " trop " ou communiquent " mal " sur l'aspect éco-responsable de leurs produits et services ! À vouloir trop séduire le segment grandissant des consommateurs éco-responsables, les marques se lancent dans une surenchère d'allégations, d'auto-déclarations et de labels éco-responsables. La preuve en est la médiatisation de nombreux cas de " greenwashing ".
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Source: GaïaPresse