Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) se réjouit que le Programme de rues piétonnes et partagées de la Ville de Montréal permette de continuer à déployer des « rues places publiques » dans les quartiers. Après l’aménagement réussi de neuf secteurs, les investissements annoncés pour poursuivre le programme permettront de rendre d’autres rues plus conviviales. Cette réussite est la preuve que les aménagements piétons peuvent se faire à faibles coûts et à forts bénéfices pour les commerces, mais surtout pour la santé et le bien-être des populations. Le CRE-Montréal encourage la Ville à généraliser cette pratique sur son territoire et souhaite que tout projet de réfection de rue de quartier évalue le potentiel d’aménagement de rue partagée, et ce, dès sa planification.
Quelques places de stationnements pour créer des cœurs de quartier
Ce programme a démontré que la reconversion des espaces de stationnement sur rue est un puissant outil multifacette d’amélioration urbaine. Il permet d’encourager le transport durable, le verdissement ainsi que la vitalité culturelle et commerciale. Le succès des interventions s’est opéré très rapidement, la population répondant très positivement
« L’aménagement de rues piétonnes et partagées a fait ses preuves à Montréal. La rue redevient un lieu de vie et n’est plus seulement un espace de transit. Tout le monde dans le quartier y gagne, population et commerces. Il faut donc absolument continuer dans cette voie » s’enthousiasme Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal.
L’espace urbain ainsi récupéré permet d’animer l’espace public, d’installer des terrasses, de verdir et d’accueillir plus de personnes à pied et à vélo. Cela devient un véritable levier de la vitalité des commerces de proximité et un vecteur de lien social dans les quartiers.
Un parti pris pour les piétons qui doit faire boule de neige
Le CRE-Montréal souhaite que l’approche se généralise afin d’embellir la ville en mettant le piéton au cœur de l’aménagement urbain. Du temporaire au permanent, la démarche a tout d’abord la qualité d’être flexible en testant différentes configurations. En implantant des aménagements piétons de manière graduelle, l’approche a peu à peu convaincu la population, qui s’est largement appropriée les installations. Placottoirs, bancs, pianos publics et peintures au sol sont autant d’invitations à fréquenter une rue, à se rendre dans un commerce local ou à se déplacer autrement qu’en automobile.
Source : CRE-Montréal