En réaction à la publication par l’Office national de l’énergie (ONÉ) des listes provisoires de questions pour les projets Énergie Est de TransCanada et du réseau principal Est, Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-Énergie à Greenpeace Canada a déclaré :
« Le gouvernement Trudeau a déjà approuvé plus de pipelines que ce dont l'industrie a besoin et il est donc illogique de précipiter l’évaluation du projet alors que Trudeau a lui-même reconnu que l’ONÉ devait être réformé. Le gouvernement a reçu de nombreuses recommandations pour remédier aux graves problèmes de l’ONÉ et l'évaluation d’Énergie Est devrait être suspendue tant qu’un nouveau processus d'évaluation environnementale ne sera pas en place et qu’une enquête indépendante n’aura pas fait la lumière sur la rencontre secrète qui a eu lieu entre l’ONÉ et Jean Charest qui travaillait pour TransCanada.
La publication de la liste des enjeux ne change rien au fait que le lien de confiance entre la population et l’ONÉ est brisé et qu’il le restera tant que le grand ménage n’aura pas été complété au sein des processus fédéraux d’évaluation des pipelines.”
Greenpeace rappelle que selon un sondage SOM effectué en novembre dernier, une très grande majorité des Québécois (73 %) dit ne plus avoir confiance en l’Office national de l’Énergie (ONÉ) suite au scandale de l’affaire Charest et une très forte majorité de la population (89 %) demande au gouvernement libéral fédéral de réformer en profondeur le processus d’évaluation environnementale fédéral des projets avant de poursuivre l’étude du projet de pipeline Énergie Est.
Source : Greenpeace Canada