Photo : ILAND
Un article de André Fauteux publié par La maison du 21e siècle
Un nouveau manufacturier de maisons solaires des Laurentides est l’un des premiers du continent à proposer la consommation d’énergie nette zéro, les certifications LEED et Passivhaus, de même que la gestion à distance par la domotique. Avec le rendement net zéro, la production annuelle d’électricité solaire de ces maisons construites en usine pourra donc excéder les besoins énergétiques des occupants, réduits à aussi peu que 200 $ d’électricité par année.
« Construire une maison solaire est un concept global qui ne peut pas uniquement être relié à des panneaux solaires », explique Daniele Oppizzi, président d’iLAND Solaire, de Val-David, qui a pensé sa première maison solaire à l’âge de… huit ans! Ses maisons usinées ont été conçues pour réduire les besoins de chauffage au standard Passivhaus de 15 kWh/m2, 90 % moindre que celui d’une maison classique. Elles sont hyper isolées (plancher R-60, toiture R-70 et murs R-40 au minimum), dotées de fenêtres à triple vitrage majoritairement orientées au sud et d’un préchauffage de l’air via un puits canadien qu’il a souvent installé en Europe.
Daniele Oppizzi
Détenteur d’un bac en architecture et de deux maîtrises (génie de l’environnement et administration publique), Daniele Oppizzi a 30 ans d’expérience en architecture solaire en Suisse et en Italie. Établi au Canada depuis 2014, c’est au Québec que Daniele Oppizzi découvre la maison usinée en bois, en collaborant avec un fabricant local de maisons usinées. Il s’est donné pour mission de fabriquer des maisons solaires accessibles. « Comme l’alimentation bio, l’énergie solaire est devenue plus concurrentielle ces dernières années. Le prix moyen fini de nos maisons est de 147 $/pi2 sans fondations, pour 1 200 pi2habitables. »
Maisons saines et écologiques
Daniele Oppizzi opte pour des matériaux sains et écologiques tels le gypse recyclé, l’isolation de cellulose dans les murs et plafonds et de polystyrène expansé (recyclable et recyclé au Québec) à l’extérieur et sous la dalle, ainsi que le parement extérieur de bois local, dont la récolte éthique et durable est certifiée FSC (Forest Stewardship Council). « On n’est pas parfait, on va s’améliorer », dit-il.
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