La troisième édition à Port-au-Prince du festival international du livre " Etonnants voyageurs " s'ouvre ce mercredi 1 er février 2012 sur trois tableaux : Babako, Institut Français d'Haïti et Fondation Connaissance et Liberté(Fokal).
Lectures, rencontres, projections, spectacles avec écrivains, cinéastes, sculpteurs constituent la toile de fond du festival placé sous le thème " l'encre est ma demeure ", en hommage à l'écrivain haïtien Georges Castera, " une des grandes figures de la scène littéraire haïtienne contemporaine ", rappelle le festival.
" L'encre est ma demeure " est le titre d'une anthologie des poèmes de Georges Castera publiée de 1992 à 1999 sous l'initiative de Lyonel Trouillot, directeur des Etonnants Voyageurs cette année.
Le festival se déroulera du premier au 4 février 2012. L'évènement touchera le public scolaire tant à Port-au-Prince qu'en province. Trois mille élèves au total y participeront.
Ces rencontres avec les auteurs seront organisées dans des écoles privées, des lycées, des bibliothèques et des alliances françaises à travers tout le territoire national.
" Les retombées de cette manifestation qui favorise des échanges entre écrivains haïtiens et étrangers, ne peuvent être que positives pour la jeunesse haïtienne et contribuer à une meilleure connaissance du pays à l'extérieur " espère Pierre-Raymond Dumas, ministre de la culture et de la communication.
Dans le programme, on notera une " carte blanche à Franketienne " à Babako. Maëtte Chantrel, co-fondatrice de " Etonnants voyageurs ", assurera l'animation de cette activité avec le chef du Spiralisme qui a publié le premier roman en créole haïtien en 1975.
Le film " La montée au ciel " de l'ethnologue cinéaste Stéphane Breton sera projeté à la Fokal. Cette projection sera suivie d'une rencontre intitulée " Le lyrisme de l'ordinaire " avec Stéphane Breton sous la houlette de Michel Le Bris, directeur du festival en France.
La Fokal présentera le " Parcours : Ernest Pignon-Ernest " avec l'appui d'images, de dessins, de photos, d'extraits de films, réalisés depuis les premières interventions de Pignon-Ernest dans les années 1970. Celui qui a fait de la rue ses palettes, rencontrera aussi le public toujours avec la complicité de Le Bris.
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