Trente professionnels haïtiens ont reçu le 6 juillet leurs certificats de formation en gestion de conflits, à l'issue d'une troisième session organisée par le Groupe de recherche et d'appui en milieu rural (Gramir) et l'Organisation non gouvernementale suisse Enfant du Monde.
Cette troisième session de deux jours, bouclée le 6 juillet, a accueilli des participants qui ont exploré avec Martine Libertino la neutralité mais aussi la capacité d'aider les autres au niveau personnel et communautaire.
Selon Frantz Mahotière, consultant de GRAMIR, l'idée maintenant est que les participants puissent agir de leur coté à partir de ce qu'ils auront acquis au fil de la formation, " pour aider les Haïtiens à atteindre leur niveau de bonheur ".
Cette troisième formation avait pour thème : " L'inconscient collectif de l'homme et ses conséquences ".
La session a abordé les problématiques et programmations émotionnelles d'Haïti ainsi que leurs conséquences immédiates et récurrentes.
Le but était de " guider ces professionnels engagés dans un travail d'entraide et qui sont plus exposés au risque de sacrifice, au sentiment d'impuissance et à la désillusion ".
Pour la formatrice, Martine Libertino, il n'y a pas de pays heureux.
" En Haïti, on a une misère économique qui fait que le pays souffre. Par contre dans les pays développés, leur forme de misère s'inscrit sous la forme du sentiment d'isolement, qui est une individualité à outrance ", indique Martine Libertino.
La première formation sur la médiation pour la paix et la résolution de conflits du Gramir s'est déroulée en novembre 2011. Elle a été suivie d'une autre session en avril 2012.
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