80% des bénéficiaires d'un programme de gardiennage de vaches, soutenu par l'organisation haïtienne Veterimed dans le Nord et le Nord-est d'Haiti sont des femmes, selon les informations recueillies par l'agence en ligne AlterPresse.
Chaque femme bénéficiaire reçoit une vache qu'elle doit élever convenablement, sur base d'un contrat.
Les frais d'alimentation de la vache, de soins médicaux, sont à la charge de l'éleveuse, qui tire du produit laitier qu'elle revend à la laiterie de Veterimed, selon les termes du contrat conclu.
Au bout de 4 ans, l'éleveuse bénéficiaire remet la vache avec un petit bovin aux responsables de Veterimed. Elle garde les autres boeufs, obtenus de la vache principale.
En même temps que de soutenir la poursuite d'études classiques, discontinuées faute de moyens économiques, ce programme tend à encourager une autonomisation financière des femmes ainsi que leur émancipation dans la société départementale, indiquent plusieurs témoignages de bénéficiaires.
Mais les bénéficiaires éleveuses de bovins soulignent être confrontées, parfois, à des réalités de sécheresse, d'absence de parcelle fourragère, de rareté d'eau. Des contraintes, qui limitent leurs activités d'élevage et occasionnent la mort des bovins à Limonade.
En dehors de l'appui de Veterimed, dans le forage de puits artésien, pour faire face à la sécheresse, elles souhaitent l'accompagnement d'institutions publiques.
Le programme de gardiennage de vache est implanté dans plusieurs communes du Nord et du Nord-Est, telles l'Acul-du-Nord (Grisongarde), Plaisance, Ouanaminthe et Ferrier (là où il y a de la laiterie), fait savoir l'un des responsables du programme, l'ingénieur-agronome Djélou François.
Ce programme de gardiennage de vache reçoit le support financier de plusieurs organisations internationales, comme la branche de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), Oxfam Grande Bretagne, le Collectif Haïti de France (Chf).
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