Il est indispensable de conduire des études d'évaluation de la capacité d'Haïti, avant toute éventuelle exploitation minière liée à de grands risques d'impacts environnementaux, indique un document élaboré par le Centre scientifique pour la participation publique (Csp2) pour Oxfam America.
" L'exploitation minière en Haïti : étude de la capacité et de réactivité haïtienne " : tel est le titre du document, présenté, le mercredi 23 octobre 2013, à la presse par l'auteur de ce rapport, Stuart Levit du Csp2, expert en droit environnemental.
Ce rapport encourage une étude d'impact environnemental, visant à évaluer les impacts environnementaux et écologiques, directs et indirects, liés à l'activité minière, en intégrant des critères culturels et sociaux.
En vue de préserver l'environnement, notamment les dégradations de l'eau, de l'air et des sols, des standards doivent s'appuyer sur des savoirs à jour et pertinents dans le contexte haïtien.
La mise sur pied d'une évaluation de stratégie environnementale (Esa) pourrait permettre de réguler l'exploitation minière.
La protection de la santé humaine et la préservation de l'environnement doivent être au centre de la régulation et de la réglementation des exploitations minières, souligne le
Des mesures de protection, concrètes et adaptées, sont à prendre face aux impacts de l'activité minière, indique le document appelant, éventuellement, le gouvernement à disposer préalablement des ressources nécessaires pour autoriser, surveiller et superviser l'exploration minière en Haïti.
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