M. Brice Lalonde, ancien ministre, Coordonnateur exécutif aux Nations unies de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, a débuté son discours en rappelant que le développement durable est la cause la plus importante du nouveau mandat du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki Moon. 

Il explique que Rio+20, ce ne sont pas les vingt années écoulées, mais les vingt années à venir: pour nourrir les 8 à 11 milliards d'individus d'ici 20 ans, il faudra augmenter d'au moins 50% l'alimentation sans consommer plus d'eau. Il faut donc l'apport de tous, on ne pourra traiter ces problèmes qu'ensemble, souligne-t-il.

Deux thèmes seront importants lors de la conférence: le développement, c'est-à-dire la lutte contre la pauvreté et l'équité, et les frontière de la planète: comment gérer en commun l'air, la mer... Il faut inventer une gouvernance.

Les Nations unies feront ce que les États lui permettront de faire, il n'existe pas selon lui de système supranational.

A Rio+20, il faudra de nouvelles pistes, ça doit être le temps des solutions, un rendez-vous avec les peuples. Et ce qui comptera, ce ne sera pas uniquement la conférence, mais aussi les jours précédents, qui réuniront les scientifiques, les ONG...

Il pose la question: si la terre était un seul pays, accepterions-nous ces inégalités? Accepterions-nous cette pollution?

Il conclut que la francophonie est un espace où l'on travaille ensemble, comme une seule terre.

[FFPR2012]