Ministres et experts se sont réunis lors de la COP 20 à Lima pour échanger sur l’identification d’un indicateur commun pour constater l’évolution de l’adaptation eu égard aux changements climatiques, aux écosystèmes et à la gestion durable des sols en fonction des trois conventions de Rio.
Tel que rapporté sur le site Web du Secrétariat de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la dégradation des terres et la désertification [notre traduction] :
Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention, a déclaré que pour l'adaptation soit efficace, elle doit être pertinente pour les plus vulnérables et les plus touchés. Le point de départ « pour chacune des conventions de Rio est d’utiliser des indicateurs communs liés à la terre pour rendre compte des progrès - en termes d'adaptation et d'atténuation du changement climatique ».
Elle a énoncé les trois indicateurs terrestres qui servent de point d’entrée pour construire de plus grandes interconnexions entre les conventions: la dynamique de la productivité des terres; changements à la couverture terrestre; et les tendances en stocks de carbone [en-dessous et au-dessus des sols].
Les objectifs stratégiques communs des Conventions de Rio, en ce qui concerne la gestion durable des ressources en terres, présentent une occasion unique de tirer parti des synergies, accroître l'efficacité et éviter la duplication des efforts dans les processus de mise en œuvre et des rapports nationaux.
Intitulé « Établir un indicateur commun sur l'adaptation terrestre pour les rapports sur les conventions de Rio », l'événement comptait parmi les panélistes les ministres de la Chine, du Costa Rica, de la France, du Maroc, du Myanmar, du Panama et du Sénégal.
Les panélistes et les participants ont débattu comment une telle approche cohérente pourrait être réalisé à différents niveaux de l'ordre du jour international du développement durable.
Pour répondre aux risques croissants rapidement associés à la dégradation des terres, on doit accorder une plus grande priorité aux approches terrestres pour renforcer l’atténuation du changement climatique, l'adaptation et la résilience des écosystèmes dans une stratégie climatique globale 2015 qui contient des indicateurs communs ou des cadres communs de suivi et d'évaluation des mesures appropriées et des résultats.
Les participants ont examiné l'importance d'une approche cohérente entre les trois Conventions de Rio pour que ces conventions soutiennent véritablement les personnes touchées par la désertification et le changement climatique.
L'événement était organisé par la République populaire de Chine, et co-organisé par le Costa Rica, la France, le Maroc, le Myanmar, la Namibie, le Panama et le Sénégal.
Source: Secrétariat de la CNULD
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09/08/24 à 08h48 GMT