En marge du Colloque international du Groupe de plaidoyer villes et changements climatiques à Dakar (capitale du Sénégal), placé sous le thème : «Financements innovants du développement durable : quels partenariats pour un rôle accru des autorités locales ?», (du 22 au 23 mars 2016), la présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), Célestine Ketcha Courtès (maire de la commune de Bangangté à l’Ouest du Cameroun et présidente du Refela-Cam), a installé le Refela-Sen, le 23 mars 2016.
Cette section sénégalaise du Refela est dirigée par la maire de la commune de Golf Sud (une banlieue de Dakar), Aïssatou Sow Diawara. Un pays de l’Afrique de l’Ouest où les femmes ne sont pas suffisamment intégrées dans la gouvernance locale, soit 13 femmes maires sur un total de 557 communes.
Le bureau du Refela-Sen a été, le 24 mars, présenté aux autorités sénégalaises dont le ministre des Collectivités M. Oumar Youm qui, séance tenante, a débloqué 26.000.000 Fcfa (à raison de 2 millions par maire femme), pour le lancement de leurs activités.
«Au terme de la cérémonie, je suis une maire fière de l'expression de la diplomatie municipale au terme de ces assises de Dakar», s’est réjouie Mme Courtès, lauréate du Prix de l'Excellence des Nations unies 2014 pour le Service public.
En rappel, créé en 2011, le Refela est partie intégrante de Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglu Afrique). Il est composé de femmes élues locales des cinq grande régions africaines, à savoir : Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est, Afrique centrale et Afrique australe.
11/12/24 à 13h46 GMT