Le Programme alimentaire mondial (PAM) a récemment publié un rapport intitulé : « At the root of exodus: Food security, conflict and international migration ».
L'étude indique notamment que bien que le conducteur initial de la migration puisse être différent selon les populations, les pays et les contextes, les migrants ont tendance à chercher le même objectif fondamental : assurer la sécurité et les conditions de vie adéquates pour leurs familles et eux-mêmes.
L'étude a révélé que les pays ayant le plus haut niveau d'insécurité alimentaire, conjugué aux conflits armés, ont la plus forte migration vers l'extérieur des réfugiés. De plus, lorsqu'elle est associée à la pauvreté, l'insécurité alimentaire augmente la probabilité et l'intensité des conflits armés, ce qui a des implications claires pour les sorties de réfugiés. Le PAM estime que les sorties de réfugiés pour 1000 habitants augmentent de 0,4 pour cent pour chaque année supplémentaire de conflit, et de 1,9% pour chaque augmentation en pourcentage de l'insécurité alimentaire. L'insécurité alimentaire a également été démontrée comme un déterminant important de l'incidence et de l'intensité des conflits armés.
En outre, l'insécurité alimentaire a été un facteur critique de « poussée », qui favorise la migration internationale, ainsi que l'inégalité des revenus, la croissance de la population et l'existence de réseaux établis pour la migration. Par ailleurs, l'acte de migration lui-même peut causer une insécurité alimentaire, compte tenu du manque d'opportunités de revenus et de conditions de voyage défavorables, en plus des coûts potentiellement paralysants du transit.
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11/12/24 à 13h46 GMT