Pour atteindre les objectifs du développement durable en 2030, notamment l’objectif 4 « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité » ; le HCR exhorte les gouvernements à insérer les refugiés dans leurs systèmes éducatifs ; c’est ce qui est dit dans son rapport publié le mercredi dernier.
Le rapport renseigne que plus de 3,5 millions d’enfants refugiés âgés entre 5 et 17 ans, n’ont pu aller à l’école l’an dernier ; cela veut dire quelque 1,5 millions d’enfants refugiés qui n’ont pas pu se rendre à l’école primaire et 2 millions d’adolescents refugiés qui ne sont pas à l’école secondaire. Un tableau sombre que dresse la situation sur l’éducation des enfants refugiés dans le monde. FILIPPO GRANDI, le haut-commissaire de nations unies déclare au cour d’un communiqué de presse : « sur les 17,2 millions des refugiés qui relèvent de la compétence du HCR, la moitié sont des enfants ; l’éducation des jeunes est d’une importance cruciale pour le développement pacifique et durable des pays d’accueil et pour leurs pays d’origine quand ils pourront y retourner. Mais par rapport aux autres enfants et adolescents du monde, l’écart en termes d’opportunités se creusent sans cesse d’avantage pour les refugiés.
La crise de l’éducation des refugies
le rapport du HCR établi en outre, une comparaison entre les données statistiques du HCR en matières d’éducation pour les refugiés et celle de l’Unesco sur l’état de la scolarisation dans le monde. A savoir :
- En primaire, 91% d’enfants vont à l’école dans le monde, les chiffres tombe à 61% seulement pour les jeunes refugiés.
- En secondaire, on passe de 84% d’adolescent scolarisés à 23% pour les refugiés.
- Education poste scolaire, la situation est critique dans le monde. A ce niveau les inscriptions se situent à 36% pour les refugiés, en dépit d’améliorations importantes grâce aux investissements dans des bourses et d’autres programmes, le chiffre stagne à 1%.
Par ailleurs, le HCR signale un progrès dans les inscriptions en primaire qui « ont augmenté de 50 à 61% » au cours de l’an écoulés. « mais des entraves importantes persistent, principalement parce qu’un refugié sur 3 vit dans des pays à revenu faible, et, ces refugiés-là sont ceux qui sont les moins susceptibles d’aller à l’école, six fois moins qu’à l’échelle mondiale » ajoute le rapport.
11/12/24 à 13h46 GMT