GESTES PROPRES lance une campagne d’affichage inédite pour lutter contre la prolifération des déchets sauvages et marins. La prise de conscience devient urgente : d'après le dernier baromètre GESTES PROPRES, 86 % des Français disent avoir été déjà exposés à des déchets sauvages. 69 % ont même vu quelqu'un jeter un déchet au sol durant la semaine précédant l'enquête, dont 31 % la veille. Et, alors que 80 % des déchets marins sont issus des déchets abandonnés sur terre, seuls 38 % des Français confient le savoir.
Pour la première fois, GESTES PROPRES a donc décidé d'attirer l'attention des Français sur les répercussions dramatiques qu’ont sur les océans les déchets abandonnés sur terre. L'Association pointe du doigt ces comportements avec sa nouvelle affiche choc qui sera largement déployée cet été partout en France en affichage et sur les réseaux sociaux. Elle met en scène le mythe de la sirène face à la réalité des déchets marins, sous le slogan : « Les sirènes n'existent pas. Les poubelles si. » et rappelle « Les déchets marins ont le plus souvent été jetés sur terre ». En 2018, la précédente campagne a enregistré plus de 1,4 milliard de vues.
La campagne 2019 de GESTES PROPRES est soutenue par l'Association des Maires de France et des présidents d’intercommunalité, le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, ainsi que CITEO. Parrainée par l'océanographe biologiste François Galgani, elle vise à sensibiliser les citoyens aux bons gestes pour stopper la prolifération des déchets sauvages et marins en adoptant un comportement citoyen. L'Association est convaincue que la solution à la problématique des déchets sauvages et marins ne peut s'envisager qu'à la condition d'une responsabilité assumée entre citoyens, industriels, collectivités locales, gouvernement et associations. En effet, un objectif zéro déchet sauvage ne peut être espéré qu'avec tous les acteurs à leur niveau d'intervention et de responsabilité.
Une nouvelle campagne d'affichage jugée efficace
La nouvelle campagne d’affichage de GESTES PROPRES souligne l'impact en mer des déchets jetés à terre afin de faire prendre conscience aux citoyens des lourdes conséquences de leurs gestes inciviques. Cette affiche confronte un imaginaire idyllique, représenté par la sirène, à la réalité des déchets marins issus à 80 % de terre. Un concept qui est jugé efficace par les Français : 79 % d'entre eux s’accordent à dire qu’elle sensibilise les citoyens aux déchets sauvages, 66 % qu’elle est percutante et 60% qu’elle incite efficacement à ne pas jeter ses déchets dans la nature. (Source : Baromètre citoyen Gestes Propres / enquête juin 2019.)
Une prise de conscience du parcours des déchets
La campagne, réalisée par l’agence Les Présidents, prend le parti d’élever le niveau de conscience des Français sur les effets dramatiques méconnus des déchets sauvages. Elle révèle les répercussions de cet incivisme sur les océans et fait prendre conscience à chacun que le sort des océans, aussi éloignés soient-ils, dépend de leur comportement. Elle rappelle à tous avec force qu’une solution aussi simple qu’efficace existe : utiliser les poubelles.
Le mythe de la sirène face à la réalité des déchets marins
Le choix de cette créature mythique, symbole du monde sous-marin, apporte une lecture en deux temps de cette affiche. Elle part d’un idéal, la belle sirène, chère à notre imaginaire, plongée dans un état mélancolique, contrastant avec le réel : ce tapis de déchets issus de l’incivilité à l'origine de leur prolifération.
L'origine terrestre d'un drame marin
Un fond marin tapissé de détritus en tout genre, telle est la réalité qui se cache sous la surface des océans. Des microplastiques aux déchets métalliques, en passant par les mégots, les déchets du bâtiment, etc. la faune et la flore marine n’en peuvent plus. Ces apports en déchets marins, proviennent, dans une large majorité de la terre ferme, de déchets jetés en dehors d’une poubelle à parfois plusieurs centaines de kilomètres de la mer. C’est en grande partie ces comportements négligents qui sont à l'origine du 7 e continent et notamment de la pollution plastique. Cette pollution marine persistera tant que nous n’adopterons pas partout les bons gestes. En d’autres termes : on ne peut endiguer le problème des déchets en mer qu’en endiguant aussi le problème sur terre et ce à chaque niveau de la chaine de responsabilité : industriels, citoyens, collectivités locales et gouvernement. C’est une mobilisation générale des parties prenantes qui apportera la solution.
Source : Geste Propre
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11/12/24 à 13h46 GMT