Une période très difficile, c’est vrai.
On est presque tous d’accord, l’année 2020 sera sûrement une époque de notre vie que nous serons pressés d’oublier après cette pandémie de Covid-19 qui n’en finit pas et toutes ces libertés du quotidien qui ont été bouleversées et qui nous manquent tant.
Au milieu de ces difficultés, je m’efforce de trouver ce qu’il y aurait de positif et sur quoi nous pourrions avancer, collectivement, afin de tirer parti en quelque sorte de cette épreuve pour en sortir améliorés, autant que possible.
C’est vrai, je suis peut-être un peu hors-sujet et loin de moi l’idée d’amoindrir la souffrance et les retombées économiques, sociales et psychologiques suscitées par cette période sans précédent.
Mais du positif aussi, malgré tout!
Beaucoup estiment toutefois, on les lit, on les entend, on les voit dans les médias, qui considèrent qu’à cette période en succédera une autre pendant laquelle nos habitudes de consommation et nos considérations relatives à notre environnement pourraient évoluer.
Ainsi, par exemple, les villes et les grandes métropoles surpeuplées ne sont plus la panacée et de nombreux citadins parcourent les campagnes ou les montagnes à la recherche d’une vie plus simple et d’une qualité de vie meilleure.
D’autres parient sur la pérennité du télétravail, vendent leur appartement et achètent une maison avec jardin pour fuir à la fois la pollution, le manque d’espace et le stress du quotidien.
Tout ceci s’accompagne souvent de considérations environnementales à savoir qu’améliorer notre qualité de vie pourrait aussi contribuer largement à la préservation de nos terroirs, de notre production made in France, de notre agriculture et même de la planète au sens large.
Mieux vivre et donc mieux consommer ?
Vivre mieux c’est par extension consommer mieux. Et consommer mieux, en plus d’améliorer notre capital santé, permet à la fois de réaliser des économies – c’est l’une des raisons majeures pour lesquelles j’ai créé LeBlogBio.fr en 2017 – et donc d’augmenter les chances de réussite d’un changement de vie.
C’est aussi réduire notre capacité à trop consommer tellement nous sommes sollicités en permanence, tentés même, par l’abondance de notre société où l’argent est si important mais au sujet duquel une pandémie a rappelé à beaucoup qu’il ne fait clairement pas le bonheur.
En bout de chaîne, on peut espérer donc que le bouleversement aboutira à une meilleure conscience collective, que le bonheur peut en effet se trouver “dans le pré”, là où la pomme du producteur local est bien plus savoureuse et où les associations solidaires nous apprennent à cultiver nous-mêmes notre potager.
Et vous ?
Graine après graine, achat responsable après achat responsable, préférence pour le made in France et la Bio, contentement de ce qu’il faut plutôt qu’obsession de ce qu’il faudrait, j’imagine que le monde de l’après-pandémie peut ouvrir une ère plus respectueuse de notre environnement, plus “en phase” avec l’Humain.
Et vous ? La pandémie a-t-elle été pour vous l’occasion de modifier votre vie, votre consommation et votre environnement ?
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11/12/24 à 13h46 GMT