source: Les Amis de la Terre.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, et à deux semaines de l'ouverture de la Conférence des Nation unies sur le développement durable à Rio (Brésil), Les Amis de la Terre France lancent une campagne pour dénoncer les dangers de la financiarisation de la nature. Ils décryptent dans une brochure " La nature n'est pas à vendre ! ", les enjeux et impacts sociaux et environnementaux de " l'économie verte ", qui entend multiplier les instruments et mécanismes de marché pour " gérer " la nature et le bien-être humain.
Les Amis de la Terre organisent à cette occasion de nombreuses activités en France autour de Rio+20 et participeront au Sommet des Peuples à Rio, qui se tiendra en marge de la Conférence officielle des Nations unies, pour faire valoir les alternatives à cette mainmise de la finance et des multinationales sur la nature [1].
Spéculation sur les denrées alimentaires, sur l'énergie, création des marchés carbone et bientôt, de marchés incluant les forêts et des écosystèmes entiers [2] : les acteurs financiers s'infiltrent chaque jour un peu plus dans la sphère de la nature et du vivant, avec comme résultat une aggravation des crises écologique, climatique et sociale.
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17/10/24 à 09h35 GMT