Un bâtiment tertiaire qui a fait preuve d’innovation pour réduire les consommations d'énergie et les émissions de CO2.
A l’occasion de la Fête de l’Energie, l’APC organise le vendredi 10 octobre 2014, la visite du siège de la RATP, un bâtiment tertiaire exemplaire en matière de recherche de gains énergétiques.
La RATP s’est fixée comme objectif une réduction de 15% de sa consommation d’énergie et de ses émissions GES entre 2004 et 2020 dans le cadre de sa politique de développement durable.
La volonté de la RATP de réduire son empreinte énergétique se traduit dans l’ensemble de ses activités, notamment dans sa gestion immobilière. En 6 ans, elle a ainsi divisé de moitié la consommation de son siège social, « La Maison de la RATP ».
Le siège de la RATP situé à Paris, entre la Seine et la Gare de Lyon, est de loin le plus important de son patrimoine hors celui destiné aux lignes, puisqu’il représente 56 000 m2 de ses 270 000 m2 de construit. En 2007, ses gestionnaires, partant du constat qu’il pesait le plus lourd dans le bilan énergétique du parc, ont lancé une grande opération de recherche de gains énergétiques pour diminuer les 25 GW (toutes énergies confondues) dépensés par an.
Construit dans les années 90, le bâtiment bénéficie d’une enveloppe assez performante et la recherche de gain sur ce poste a été estimé trop difficile et d’un rapport investissement/résultat assez faible. C’est donc principalement sur les usages, sur l’optimisation les équipements et sur la récupération de chaleur que se sont orientés les efforts car d’importants gisements avaient été détectés.
La SEDP, filiale immobilière de la RATP, à qui cette mission a été confiée, s’est appuyée sur la logique Négawatt, et les trois points qui la constituent : sobriété, efficacité et recours au renouvelable. Les travaux se sont étalés de 2008 à 2013 pour un montant total de 2.2M€.
Audit des besoins : un gros potentiel d’économie...
Retrouvez l'intégralité de l'article sur www.apc-paris.com
Pour en savoir plus (623 hits)
17/10/24 à 09h35 GMT