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Bilan de la 7ème COP à Kuala Lumpur selon le MEDD



  • Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de l’Ecologie et du Développement durable, a participé à la 7ème conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, qui vient de s’achever à Kuala Lumpur.

    Accompagnée par une délégation d’élus des collectivités du Pacifique, la ministre a insisté sur la détermination de la France à contribuer activement à la préservation de la biodiversité mondiale, notamment la mise en œuvre de sa stratégie nationale pour la biodiversité, en cours d’élaboration.

    Elle a notamment rappelé que « la perte de biodiversité n’est pas une fatalité ». A l’instar de la soixantaine de ministres de l’environnement présents, elle a regretté le peu de progrès accomplis dans ce domaine depuis le Sommet de la Terre de Rio. Insistant sur la nécessité de faire preuve de plus de pragmatisme dans l’application de la Convention, la ministre a appelé à une mobilisation générale pour une mise en œuvre concrète et opérationnelle des nombreuses décisions adoptées au cours de ces dix dernières années et a souhaité que « la Convention gagne en efficacité » .

    Roselyne Bachelot-Narquin a souligné « l’engagement politique de la France pour une conservation et une utilisation équitable des ressources liées à la biodiversité » . Elle a plaidé pour un renforcement de la solidarité Nord-Sud autour de ce véritable défi pour l’avenir de l’humanité, en rappelant que si rien n’était fait, « plus de 50% des espèces vivantes de faune et de flore pourraient disparaître d’ici la fin de ce siècle » .

    A l’issue de la conférence, la ministre s’est félicitée des avancées obtenues sur la question d’un « régime international » régulant l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation.

    Elle a par ailleurs salué l’adoption d’un programme de travail sur les aires protégées, visant à la constitution d’un réseau mondial, aussi bien terrestre que marin, qui impliquera les populations locales concernées.
    La ministre a déclaré qu’ « au-delà de ces résultats encourageants, la préservation de la biodiversité reste un immense chantier qui nécessite la mobilisation urgente et active de tous. Chacun d’entre nous est directement concerné ! ».

    Roselyne Bachelot-Narquin a tenu à rencontrer les représentants de diverses ONG internationales pour un échange de vues sur les principaux dossiers traités lors de cette conférence.
    La ministre a également tenu à aborder le sujet crucial de la préservation des forêts tropicales et de l’exploitation illégale de leurs bois, lors de rencontres bilatérales avec les ministres du Brésil, du Congo, de Madagascar et de Malaisie.

    Dans la perspective du prochain sommet de la Francophonie, qui se tiendra à l’automne 2004 à Ouagadougou, la ministre a pris l’initiative, avec le Burkina Faso, de réunir ses homologues des pays francophones. Elle a appelé de ses vœux un rapprochement accru sur les thèmes environnementaux en particulier sur la biodiversité.
    Enfin, des rencontres avec plusieurs ministres de l’Environnement et avec le directeur exécutif du PNUE, ont permis de progresser sur l’idée, chère à la France, d’une organisation des Nations Unies pour l’environnement.
    (CDB-CDP7)
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