A l'initiative de l'UNESCO, s'est tenu à Hararé au Zimbabwe, le sommet solaire mondial en Septembre 1996. Cette rencontre avait pour objectif "d'encourager la recherche, l'enseignement, la sensibilisation du public, la commercialisation et la création d'emplois dans tous les domaines liés aux énergies renouvelables"
A cet titre, le sommet a initié un programme décennal ( 1996 - 2005 ) pour la mise en œuvre de 300 projets dans 60 pays.
A la suite de ce sommet, est né en Côte d'Ivoire par arrêté ministériel en Septembre 2000, le Conseil National Solaire ( CNS - CI ), chargé de la mise en place du programme solaire mondial avec les objectifs suivants:
-la définition du mode de structuration du management des projets d'énergie solaire;
-les études et les analyses des besoins énergétiques nationaux;
-la définition des structures de gestion durable des installations
Une décennie après sa mise en place, l'on peut se demander à juste titre si le fonctionnement du CNS -CI est un mythe ou une utopie...
On n'imagine pas que l'exemple ivoirien soit représentatif de ce qui a été fait dans les 59 autres pays à la suite du sommet de Hararé.
Dans tous les cas, l'absence de volonté politique reste le premier obstacle à la vulgarisation des énergies renouvelables dans les pays en développement.
Christophe GBOSSOU
cgbossou@yahoo.fr
20/08/22 à 08h30 GMT