Au Nouveau-Brunswick, comme partout ailleurs, une vive controverse entoure les gaz de schiste et leur possible exploitation. Au-delà du débat public et politique, il y a une nécessité de mieux encadrer scientifiquement cette exploitation afin d’assurer la sécurité civile et répondre aux craintes de la population concernant l’impact du gaz de schiste sur l’eau potable.
Dans ce cadre, l’Institut de l’énergie du Nouveau-Brunswick investira plus de 500 000$ dans une étude qui vise à étudier l’impact probable des gaz de schiste sur la qualité de l’eau des puits des résidents qui se localisent à l’entour des zones exploitées. Le projet sur une période de deux ans a débuté le mois dernier, un rapport final devra être soumis au plus tard en avril 2016.
Ce projet répond à l’objectif de l’Institut de l’énergie du Nouveau-Brunswick qui vise à proposer aux Néo-Brunswickois des informations scientifiques qui tiennent compte de la réalité de notre province et de trouver des réponses aux questions qui s’avèrent importantes aux yeux des Néo-Brunswickois, mais également pour les membres de l’industrie de l’énergie et du gouvernement.
Le projet débutera par un examen général portant sur la présence de gaz naturels dans les puits de la province dans le but de recueillir les données de base de la qualité de l'eau des puits dans des régions choisies du Nouveau-Brunswick. Les quatre régions possibles sur lesquelles se basera l'étude des eaux souterraines se localisent dans le centre, le sud et le sud-est de la province, soit Sussex-Petitcodiac, Saint-Antoine-Shediac, Harcourt-Richibucto et Boisetown-Upper Blackville.
L’Institut de l’énergie du Nouveau-Brunswick est un organisme distinct indépendant du gouvernement qui a été créé en 2013 dans le but d’étudier les données scientifiques entourant les possibilités énergétiques de la province du Nouveau-Brunswick.
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20/08/22 à 08h30 GMT