À cet effet, une convention de partenariat a été signée à Yaoundé entre le gouvernement, à travers le ministre du Commerce (MINCOMMERCE) Luc Magloire Mbarga Atangana, et le cabinet d’expertise AMLA Cameroun, conduit par son directeur général Marc Moulen, le 20 février 2016.
À travers cette convention de deux (02) ans, renouvelable par tacite reconduction, le cabinet AMLA se charge de mettre à la disposition du ministère du Commerce la traçabilité administrative des produits (nationaux ou importés) concernés. Notamment, les huiles végétales, les vins et spiritueux, le gaz domestique et les manuels scolaires.
Les premiers résultats de l’accord qui lie désormais les deux parties sont attendus dans les 3 mois.
«Il faut que le Cameroun soit doté d’outils modernes qui rentrent dans le cadre de l’économie numérique. Il s’agit de faire à ce que les populations consomment responsables des produits dont la traçabilité est établie», a soutenu M. Moulen.
D’après Luc Magloire Mbarga Atangana, l’objectif de cette plateforme est «de lutter contre la contrefaçon», qui a des conséquences néfastes sur le tissu économique national et la santé des Camerounais.
D’après les signataires, ce suivi numérique des produits de grande consommation ciblés n’aura aucun impact sur le prix d’achat. Bien plus, c’est une démarche qui participe de la protection des consommateurs, jusqu’à l’arrière-pays.
En rappel, le MINCOMMERCE a confié l’étude de ce projet aux relents futuristes à ce cabinet d’expertise depuis 2014. D’après l’expert qui a présenté le projet le 2 décembre 2014 : «Il sera possible pour les opérateurs de savoir que telle bouteille se trouve à tel endroit du pays et aux consommateurs de savoir que telle bouteille de gaz a été enfûtée et distribuée par telle entreprise agréée.». Avec le «thermoscellement unique» projeté, il sera garanti au consommateur que la quantité de gaz marquée sur la bonbonne de gaz payé sur le marché est celle qui est à l’intérieur.
20/08/22 à 08h30 GMT