Dans le cadre de la promotion des activités sportives et culturelles de l’Education nationale, la direction des Activités sportives, de la culture et des loisirs de l’Education (DASCLE) avec l'appui financier de l'UNICEF a organisé des compétitions sportives et culturelles inter-EQAmE dans les provinces du Namentenga et du Gouzourgou du 15 au 19 mars 2017. La direction a réussi à inscrire cette activité, acte 1, dans l’agenda des enseignants et des scolaires des EQAmE (Ecoles de qualité, amies des enfants) dans ces deux provinces.

La direction des activités sportives, de la culture et des loisirs de l’Education (DASCLE) a regroupé une quarantaine d’écoles de la province du Ganzourgou et du Namentenga, à Zorgho et à Boulsa au tour de l’idéal sportif et culturelle. Les élèves ont compéti simultanément dans les deux localités en football, en danse traditionnelle, en théâtre et en athlétisme (course de vitesse et saut en longueur). Au bout de 4 jours de compétition les élèves ont pu se départager. Toutes les écoles qui ont pu prendre part à ces compétitions ont été récompensées.

Les primes en nature vont des coupes, aux djembé en passant par les ballons, des t-shirts et des foulards. Ces primes sont toutes accompagnées d’enveloppes financières allant de 30 000 à 5 000 FCFA selon le classement.

Tous, à l’image des élèves et des enseignants, souhaitent la « pérennisation de cette activité, pour peu que les imperfections qu’on a révélées à cette édition soient corrigées », souhaite Adama Compaoré, CEB de ZAM enseignant-accompagnant. Tout comme les organisateurs de l’activité, la Directrice Provinciale de l'Education Nationale et de l'Aphabétisation du Ganzourgou, Madame Haguirata Ouédraogo a rassuré les enseignants et les élèves que « les éditions à venir vont tirer leçons de cette édition. Là où ça n’a pas marché nous allons travailler à parfaire et impliquer davantage tout le monde pour que ça réussisse plus », promet-elle. Mieux, Kassoum Compaoré, directeur des Activités sportives, de la culture et des loisirs de l’Education envisage l’édition prochaine « beaucoup plus grande » en la transformant en « un festival des EQAmE » qui sera vue comme une « tribune d’expression » avec pour objectif premier la « joie » de l’enfant mais aussi pour participer à la recherche de la « quiétude » à l’école.