Au Yémen, en Somalie, au Soudan du Sud et dans le nord-est du Nigéria, les conflits, la sécheresse, les déplacements et les maladies sont à l’origine de crises humanitaires colossales, exposant des millions de personnes à un risque de famine, dont près de 1,4 million d’enfants atteints de malnutrition sévère susceptibles de mourir à tout moment.
Ces crises gagnent les pays voisins : la Corne de l’Afrique subit des sécheresses sévères, plus d’un million de réfugiés sud-soudanais fuient les conflits, mettant à l’épreuve les capacités et les ressources de l’Ouganda, et le bassin du lac Tchad est le théâtre de nombreux déplacements tandis que la population tente d’échapper aux conflits, aux changements climatiques, à la dégradation de l’environnement et à la pauvreté.
La famine est souvent associée à un manque de nourriture. Or, de plus en plus, elle n’est pas seulement provoquée par une insécurité alimentaire, mais aussi par un manque d’eau salubre et par des problèmes d’assainissement et de santé, notamment en ce qui concerne la prévention et le traitement des maladies. Pour les quatre raisons suivantes, l’eau et l’assainissement sont tout aussi importants que la nourriture pour les enfants et les familles confrontés à la famine et à l’insécurité alimentaire...
Lire la suite de l'article de l'unicef (1716 hits)
20/08/22 à 08h30 GMT