Le 11 janvier 2018, le ministre camerounais de l’Habitat et du développement Urbain est allé sur le terrain vérifier l’effectivité de la collecte, du ramassage et du traitement des ordures ménagères dans la ville de Yaoundé. Une descente opérée en présence du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé (une sorte de maire de la capitale camerounaise), de hauts responsables de la Mission d’aménagement des terrain urbains, ceux de la Société immobilière du Cameroun, du Fonds spécial d’équipement intercommunal et surtout d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) entreprise commise au ramassage des ordures. Avec son équipe, le ministre Jean Claude Mbwentchou a constaté des tas d’immondis dans les principales artères de la capitale camerounaise. Phénomène causée par les faiblesses du fonctionnement d’Hysacam, a indiqué le ministre.
Les pouvoirs publics ont annoncé que dans l’urgence, a été débloquée au compte d’Hysacam, la somme de 10 millions d’Euros, représentant la moitié du montant global de la créance dues à l’entreprise de ramassage et de traitement des ordures ménagères au Cameroun qui ploie sous le poids de créances impayés par l’État. Ce déblocage lui a permis de se remobiliser en refaisant notamment son parc automobile devenu vétuste après une décennie de fonctionnement à plein régime.
Symboliquement, les ordures ont été ramassées, ce 11 janvier 2018, jour de la descente du ministre en charge du développement de la ville camerounaise, à tous les points de ramassage de la ville. Et depuis cette date, Yaoundé est de mieux en mieux débarrassée de ses détritus.
Quelques temps seulement avant cette descente du ministre en charge des Villes du Cameroun en personne, le Premier ministre avait annoncé par voie de presse que la concurrence sera bientôt ouverte, dans le domaine de la gestion du ramassage et du traitement des ordures, aux entrepreneurs du secteur privé.
20/08/22 à 08h30 GMT