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"La chaire UNESCO est un pôle d'excellence offrant un cadre spatial adéquat et incitatif pour la jeunesse", confie le titulaire de la chaire UNESCO d'Afrique centrale Accès-TIC, Ar



  • À la faveur d’une visite de travail au siège de l’UNESCO à Paris (France), le 18 juin 2024, le titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC, Armand Claude Abanda, a visiblement glaner un certain nombre d’informations géostratégiques, notamment l’utilité d’avoir un véritable campus moderne de la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC à Yaoundé (Cameroun).

    Lisez plutôt cet entretien du Camerounais au sortir de sa séance de travail avec la Responsable programme des réseaux des chaires UNESCO, Inga Nichanian :

    «Au cours de notre séance de travail au siège de l’UNESCO à Paris avec la Responsable programme des réseaux des chaires UNESCO, Mme Inga Nichanian. Nous avons pu avoir des enseignements.

    D’abord, la chaire est un pôle d’excellence, un laboratoire qui travaille dans le cadre du mandat de l’UNESCO. Il est donc important de créer des conditions psychologiques et matérielles naturellement favorables à la créativité et à l’innovation, en offrant un cadre spatial adéquat et incitatif.

    Ensuite, il faut dire que les domaines de formation et axes de recherche de la chaire UNESCO d’Afrique centrale Accès-TIC à Yaoundé relèvent des sciences, des mathématiques et des technologies qui appellent à la mise en place d’infrastructures de travail, de formation et de recherche aux standards internationaux, pour permettre l’accréditation des formations et qualifications, et même des résultats à la recherche locale. En réduisant, notamment la dépense extérieure et la fuite des cerveaux, par la recherche des meilleures conditions d’études et de travail pour la jeunesse. Et surtout en incitant à la résilience scientifique des institutions de la sous-région.

    Enfin, nous avons pu nous rendre compte que la chaire est, au plan géostratégique, à vocation sous-régionale. Donc, il y a 10 pays d’Afrique centrale (de la CEEAC) qui sont concernés. Et quels types d’infrastructures et laboratoires d’accueil le Cameroun compte s’offrir ?

    Bien sûr, il y a bien cet espace qui permettra d’implanter des laboratoires technologiques équipées qui honorent la volonté politique du Cameroun d’assumer et confronter son leadership et son statut de hub scientifique en Afrique centrale. Bien évidemment, l’utilisation en serait solidaire et mutualisée tant au niveau interuniversitaire que dans les institutions universitaires de la sous-région. Ces atouts scientifiques et infrastructurels pourraient, à terme, aboutir à la transformation de cette chaire, après mandat et volonté de l’UNESCO, en centre de catégorie 2 de l’organisation spécialisée onusienne.»

    Il est à relever qu’après l’Italie, le titulaire de l’établissement des Nations Unies, et non moins Représentant-résident de l’IAI-Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya, s’est rendu à l’Hexagone pour rencontrer les responsables d’universités des villes telles que Brest, Lyon, St Étienne, Nantes, Dijon, Bordeaux et Paris. Afin de sceller des nouer des partenariats stratégiques et institutionnels susceptibles de conduire à la création des laboratoires de technologies numériques high-tech au sein la chaire UNESCO, logée au campus de l’IAI-Cameroun.

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