Les éclairages publics représentent38 % de la facture d’électricité descommunes, et près de la moitié deskWh consommés. Or en dix ans, lenombre de points lumineux parhabitant a augmenté de 30 %.Selon une étude récente du CERTUauprès de 800 villes, 40 % des lampespourraient être remplacées par deslampes consommant deux fois moinspour un service identique.

Une gestion mieux maîtrisée duservice et des charges d'éclairagepublic est donc un impératif pour lesgestionnaires de collectivités.Comme souvent en matière dediminution de la consommationd'énergie, il convient de s'interrogeravant tout sur la nature exacte desbesoins d'éclairage : l'important n'estpas tant la lumière produite que cequi est ressentit par l'usager. Ainsi desflux lumineux mal orientés, descontrastes trop violents, une mauvaiseuniformité lumineuse peuvent àla fois altérer la qualité de la visionet entraîner une surconsommationd'énergie.

Le choix des lampes est essentiel. Leslampes au sodium haute pression,les iodures métalliques, les lampesà induction, les fluocompactes onttoutes des efficacités lumineuses de 80 à 140 lumen/Watt, contre 40 à 60pour les lampes à vapeur de mercureet 13 seulement pour les lampes àincandescence.

La performance du luminaire estaussi très importante. Ainsi dans unlampadaire-boule, 35 % de la lumièreproduite est perdue, absorbée dans lasphère opale, et 50 % de la lumièreémise sert à éclairer les étoiles...On peut aussi mieux gérer la duréed'éclairage : les calculateurs astronomiquesradio synchronisés, insensiblesaux dérives et aux salissures,peuvent commander avec précisionl'allumage et l'extinction des luminaires.

Couplé à des systèmes devariation du flux lumineux, permettantde baisser le niveau d'éclairageen pleine nuit, les économies réaliséespeuvent s'élever à 25 %.

Source : le Cler.

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