Cet atelier est l’un des rares qui ont fait jusqu’à présent l’objet d’une traduction simultanée dans les trois langues officielles de l’UICN, dont le français. Y participaient notamment Mme Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN et Nicolas Hulot. Le débat a été mené en deux temps par Pierre Radanne qui travaille depuis longtemps sur les questions du réchauffement climatique : le 1er temps a fait le bilan de la conférence organisée à Bamako en mai 2008 par l’UICN sur le renforcement des capacités de négociation des pays en développement, particulièrement d’Afrique. Des exposés de représentants du réseau Action Climat et des Amis de la terre ont permis de préciser le scénario le plus équitable pour la réduction des émissions globales et de tenter de répondre à la question de savoir sir l’initiative « REDD » (réduction de la déforestation et de la dégradation) dans le cadre de la convention Climat peut devenir un mécanisme efficace de réduction avec des garanties sociales et environnementales, d’une part et à celle de savoir comment on peut intégrer l’adaptation aux changements climatiques dans les projets de développement et de conservation. Le 2ème temps consistait à examiner le point de vue des pays d’Asie et d’Amérique latine des recommandations de Bamako. Après un débat fructueux, des conclusions substantielles furent tirées par Alain Lipietz, député européen.

[CMN2008]