Six mois. C'est le délai que s'est fixé, ce jeudi 17 décembre, le président français Nicolas Sarkozy pour transformer l'accord politique de Copenhague en texte juridiquement contraignant. Le président français a pris la parole devant les chefs d'État et de gouvernement réunis dans le cadre du segment de haut niveau de la 15e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CP-15).
Rappelant la responsabilité historique des pays industrialisés, il a invité ses homologues à prendre des engagements ambitieux, notant que les États-Unis devront faire plus que le 3 % de réduction de GES en 2020 par rapport au niveau de 1990.
Le président français s'est voulu rassurant en insistant sur l'importance de maintenir le protocole de Kyoto et la voie de négociation sur l'action concertée à long terme. Il a néanmoins suggéré que les pays se mettent d'accord sur un " chapeau politique " qui permettrait, dans les six mois suivants la Conférence de Copenhague, de transformer cet accord politique en texte juridiquement contraignant.
Parallèlement au segment de haut niveau, les pourparlers ont repris au sein des groupes contact sur les deux voies de négociation, ce qui laisse croire que l'arrivée d'un si grand nombre de chefs d'État a donné une nouvelle impulsion aux négociations qui entrent dans leur phase finale. Les prochaines heures seront décisives.
06/05/24 à 12h32 GMT