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Mesure de la photosynthèse : le réseau Fluxnet affine les modèles théoriques



  • Grâce aux mesures de flux atmosphériques du réseau mondial Fluxnet, une équipe internationale à laquelle participe le LSCE (CEA-CNRS-UVSQ) a pu quantifier plus précisément les échanges liés au processus de photosynthèse à l'oeuvre dans les écosystèmes. Les chercheurs ont précisé les contributions respectives de chaque écosystème au carbone total fixé par la végétation au niveau mondial. Ils ont également établi que pour 40% des surfaces de la planète, la capacité de photosynthèse des écosystèmes est principalement influencée par les précipitations, une donnée importante dans la perspective d'un réchauffement climatique. Ces travaux viennent d'être publiés dans Science (Science Express) du 5 juillet 2010.

    La photosynthèse , est un processus clé du cycle du carbone global grâce auquel la végétation absorbe le CO2 atmosphérique pour produire de la biomasse . Ce processus dépend essentiellement de trois facteurs : l'ensoleillement, la température et les précipitations (quantité d'eau dans les sols). Les scientifiques s'y intéressent pour à la fois mieux le comprendre et essayer d'anticiper ses éventuelles variations.

    Une équipe internationale menée par l'Institut Max Planck, à laquelle participe le LSCE (1) , vient de dresser un bilan de la photosynthèse globale au niveau mondial . Pour ce faire, elle a combiné les résultats d'un ensemble de modèles théoriques et d'un nouveau modèle permettant de traiter les observations du réseau Fluxnet de mesure de " tours à flux " (2) . Lancé en 2000, ce réseau permet aux différents laboratoires impliqués de récolter et mettre en commun des données de flux mesurées sur différents écosystèmes dans le monde entier. (...)

    Source : CEA actualités

     

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