La pénurie d'eau potable à laquelle font face les résidents de divers quartiers des Gonaïves (Nord) depuis le début de l'année 2012 sera résolue dans les prochains jours, annonce la Direction nationale de l'eau potable et de l'assainissement (Dinepa).
La station de pompage de la Dinepa située dans la zone Châtelain, plaine des Gonaïves qui a été sabotée et vandalisée par des inconnus sera bientôt réparée, a annoncé le directeur général de l'agence étatique, Joseph Lionel Duvalsaint, au cours d'une visite d'évaluation effectuée mardi dans les différents points d'alimentation en eau potable installés dans l'Artibonite notamment à Saint Marc, Marchand Dessalines et aux Gonaïves.
La Direction nationale de l'eau potable et de l'assainissement (Dinepa) annonce avoir signé la semaine dernière un contrat avec une firme qui débutera dans les prochains jours les travaux de réparation de la station de pompage aux Gonaïves.
Dans le même registre, des conduits de la zone des Murailles, endommagés lors de la construction d'un pont sur la rivière la Quinte (Pont Gaudin), seront remplacées de façon à permettre l'écoulement de l'eau dans les robinets des résidents des quartiers : Pont Gaudin, Bigot, Trou-Sable, Descahos, Sepren et Assipha, rassure le directeur général de la Dinepa, Joseph Lionel Duvalsaint.
Actuellement des études sont en cours par des firmes qui déterminent la possibilité d'agrandir les réseaux de distribution d'eau potable aux Gonaïves pour que d'ici un an et demi à deux ans, la ville soit complètement alimentée sous pression et 24/24.
" Un réseau ne doit pas être statique. Il doit se développer constamment avec la population surtout il n'y a pas de plan d'urbanisme pour la ville. Le réseau est guidé par la population, il est normal que la Dinepa apporte l'eau à la population là ou elle habite ", déclare Duvalsaint.
Par ailleurs, la Dinepa développe une stratégie de façon à avoir le contrôle de l'eau traitée par osmose qui se vend dans les rues comme dans les kiosques, signale-t-il. Cette démarche qui est déjà en cours dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince s'étendra sur tout le territoire national, ajoute t-il.
Selon Duvalsaint, la direction de l'observatoire de la Dinepa est en train de répertorier les différentes entités qui interviennent dans ce secteur pour ensuite contrôler par prélèvement la qualité de l'eau traitée qui est une préoccupation pour la Dinepa.
" La vente de l'eau dans les rues nous concerne, il est extrêmement important pour nous de faire le contrôle qu'il faut de ce secteur car la loi fait de la Dinepa l'organe régulateur ", conclut le directeur général de la Dinepa.
AlterPresse (807 hits)
06/05/24 à 12h32 GMT