L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale ont organisé conjointement cette réunion quelques semaines seulement après l'adoption d'une résolution en faveur de la couverture sanitaire universelle par l'Assemblée générale des Nations Unies.
Les délégués réunis à Genève ont fermement appuyé le principe sur lequel repose la couverture sanitaire universelle, à savoir que chacun, quelle que soit sa capacité financière, doit avoir accès aux services de santé dont il a besoin, sans exposer sa famille à un risque financier.
De nombreux orateurs ont souligné combien il était important d'obtenir un engagement politique au plus haut niveau en faveur de la couverture sanitaire universelle. Certains pays ont expliqué qu'ils concentraient initialement leurs modestes ressources sur la couverture des personnes démunies et vulnérables, tandis que d'autres ont adopté, dès le départ, une approche plus universelle.
Le recours aux recettes publiques générales pour assurer cette couverture est l'un des thèmes qui sont revenus régulièrement ; mais l'utilisation de recettes à affectation spéciale, comme les taxes sur le tabac et l'alcool, a également été évoquée.
Les participants sont convenus que la pénurie de ressources humaines posait problème, mais ils ont indiqué qu'il fallait aussi être plus attentif à la répartition des agents de santé entre zones rurales et zones urbaines, et entre zones défavorisées et zones aisées. Certains intervenants ont estimé qu'on pourrait faire plus avec les ressources existantes.
Les participants ont également débattu des stratégies à adopter pour assurer un approvisionnement suffisant en médicaments et technologies essentiels de bonne qualité et d'un coût abordable, notant par ailleurs l'utilité des incitations financières pour promouvoir l'efficience et la qualité des services de santé.
Communiqué de l'OMS (600 hits)
12/12/24 à 10h17 GMT