Du fait d'une solide croissance économique globale et du renforcement de son rôle de centre économique régional, le Luxembourg enregistre une intensification des pressions sur l'environnement. C'est là, avant tout, le résultat de l'augmentation de sa population et du développement rapide des transports %u2013 dominés par la voiture particulière %u2013, sous l'effet de la hausse rapide du nombre de migrants journaliers à l'intérieur du pays et en provenance des pays voisins. Les pressions sur l'environnement qui en résultent sont importantes, qu'il s'agisse des émissions de CO2, de la pollution atmosphérique ou des changements d'affectation des sols.
Les migrations journalières à grande échelle, associées au faible niveau des taxes sur les carburants par rapport aux pays voisins, ont provoqué un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre, lesquelles sont plus élevées au Luxembourg, par habitant, que dans presque tous les autres pays de l'OCDE.
Le Luxembourg va devoir adopter une saine politique du logement, des plans d'urbanisme et de transport visant à freiner l'étalement urbain et à encourager les transports en commun, ainsi que des mesures destinées à internaliser davantage les externalités environnementales, pour que sa croissance économique reste viable sur le plan écologique et économique, et compatible avec le bien-être de sa population.
Ce document de travail se rapporte à l'Étude économique
de l'OCDE de Luxembourg 2012
(www.oecd.org/eco/etudes/Luxembourg).
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12/12/24 à 10h17 GMT