" Dans de nombreux pays, les discussions théoriques sur la qualité de vie ont laissé place à l'adoption de mesures législatives et politiques concrètes pour donner corps à ces notions. D'autres pays pourraient se laisser inspirer par ces bonnes pratiques afin que mesurer et quantifier le bien-être au sens large, et non le seul revenu national, deviennent une pratique universelle ", a indiqué M. Ban dans son message pour la Journée.
Tout en reconnaissant que chacun peut avoir sa conception du bonheur, le chef de l'ONU a souligné que personne ne saurait contester qu'il signifie la fin des conflits et de la pauvreté et autres conditions déplorables dans lesquelles tant de nos semblables vivent.
" Le bonheur n'est ni futile ni un luxe. Il s'agit d'une aspiration profonde que tous les membres de la famille humaine partagent et dont personne ne devrait être privé. C'est cette aspiration que l'on perçoit en filigrane dans l'engagement solennel qui a été pris dans la Charte des Nations Unies de promouvoir la paix, la justice, les droits de l'homme, le progrès social et l'amélioration des conditions de vie ", a expliqué le Secrétaire général.
" Il est désormais temps de concrétiser cette promesse par des actions internationales et nationales afin d'éradiquer la pauvreté, de promouvoir l'inclusion sociale et l'entente interculturelle, de donner aux gens les moyens de vivre décemment, de protéger l'environnement et de mettre en place les institutions nécessaires à une bonne gouvernance, sans quoi le bonheur et le bien-être humains ne seront que de vains mots ", a-t-il ajouté.
Communiqué de l'ONU (985 hits)
Extrait sonore Radio ONU :Interview Elisabeth Oosterhoff, fonctionaire des Nations Unies à New York; propos recueillis par Florence Westergard (674 hits)
06/05/24 à 12h32 GMT