La Californie est surnommée le « Golden State », mais trouve ses origines étymologiques dans l’expression latine, « calida fornax » c’est-à-dire climat chaud. Du fait de son fort ensoleillement la région est depuis longtemps en pointe sur les questions environnementales. Ainsi, en 2006 les déclarations du républicain Arnold Schwarzenegger avait surpris les climatologues, cependant les politiques publiques volontaristes du gouverneur restaient marginales et sans réel impact à l’échelle continentale.  Face aux nouvelles sécheresses qui impactent la côte Ouest des Etats-Unis, l’influenceur Richard Attias organise le 21 septembre prochain, le New-York Forum pour porter le sujet dans la capitale économique de la première puissance mondiale…

En 2006 déjà, Arnold Schwarzenegger, alors gouverneur de la Californie déclarait vouloir faire de son Etat «le leader mondial» de la lutte contre le réchauffement climatique. Pour y parvenir, il s'était notamment attaqué à la réglementation de l'industrie automobile, en signant « un traité réduisant de 1/10e la densité de carbone dans les véhicules ». Une position controversée au sein du parti républicain qui fait aujourd'hui des émules puisque le candidat aux sénatoriales, Terri Lynn Land a rejoint l’acteur dans son combat. 

Mais malgré son volontarisme, le réchauffement climatique est un problème qui dépasse largement les frontières de la Californie et qui ne peut être solutionné au niveau local. Un constat qui se vérifie jour après jour, comme le montre « le récent rapport Deep Decarbonization Pathways Project [qui souligne] la sévérité des trajectoires de GES d'ici 2050 pour préserver l'objectif de 2°C ». Heureusement des solutions existent à l’instar de la méthodologie proposée par le Climate Action Network : l'equity reference framework. 

C’est justement pour populariser ce genre de concept opérationnel que le créateur du New York Forum, Richard Attias, souhaite rassembler les décideurs politiques le 21 septembre prochain dans la capitale économique du pays. L'ancien patron de Davos étant proche du président Barack Obama, nul ne doute qu’il y aura une oreille attentive de Washington au rassemblement de la dernière chance pour la planète… 

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