Après le sommet de la Francophonie et le sommet au Pérou sur le climat, le Quai d’Orsay a célébré le 10 décembre la journée des droits de l’homme. Alors que des ONG comme "Thaï Lawyers for Human Rights" ou "Corporacion Reiniciar" sont récompensées par le réseau d’ambassades, Laurent Cytermann, Maître des requêtes au Conseil d’Etat a évoqué sur Vivoice, les enjeux des droits de l’homme à l’ère du numérique… En France, c’est Amnesty International qui a organisé les célébrations à la Gaïté Lyrique, et propose une pétition « 10 jours pour signer »…
Il y a 20 ans était créé le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, permettant l’amélioration du sort des minorités autour du globe. Le 10 décembre, le ministère des Affaires étrangères célébrait la journée internationale des droits de l’homme pour rappeler l’attachement de la République aux valeurs de solidarité. Parmi les préoccupations ainsi défendues, la lutte contre le travail des enfants, ou encore l’accès à l’eau potable, font partie des priorités de la communauté internationale. Les ONG "Thaï Lawyers for Human Rights" et "Corporacion Reiniciar" participent.
A l’heure de la mondialisation, où les distances sont raccourcies par les nouveaux moyens de communication, Laurent Cytermann, Maître des requêtes au Conseil d’Etat et co-rapporteur de l’étude « Le numérique et les droits fondamentaux » a évoqué ces enjeux sur la webradio Vivoice. En présence du responsable de l’engagement des entreprises à UNICEF France, Rémi Vallet, il a expliqué comment les nouvelles technologies de l’information permettent de réduire les entorses aux droits de l’homme avec la pression de la société civile internationale.
Selon la présidente d'Amnesty International France, Geneviève Garrigos, «ne pas fermer les yeux sur les violations des droits humains, c’est un premier acte militant». C’est pourquoi son organisation s’est chargée de préparer un grand rassemblement à la Gaité Lyrique il y a quelques jours. A cette occasion elle a lancé la pétition 10 jours pour signer afin de tenter de mobiliser l’opinion publique. En effet, malgré les progrès de l’information, les droits de l’homme ne sont pas toujours respectés, comme à Bhopal en Inde, où l’explosion d'une usine chimique en 1984, continue de nuire à la population locale malgré la médiatisation du scandale
12/12/24 à 10h17 GMT