Avec l'appui des partenaires au développement (l’Association internationale des maires francophones, le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne, la Fondation Veolia Environnement, l’Eau seine-Normandie…), la commune de Bangangté (région de l’Ouest) a réalisé la construction de 10 latrines écologiques dans les écoles primaires et 05 dans les marchés de la place.
«Notre municipalité est passée maître dans l’art de la valorisation des sous-produits issus du rejet humain. Après leur mise en service en 2011, les écoles organisées autour des comités d'éducation à l'environnement assurent depuis lors un bon entretien et une utilisation adéquate de sanitaires», a affirmé Célestine Ketcha Courtès, la maire de ladite collectivité territoriale décentralisée, le 19 mai 2015.
Dans un premier temps, des récoltes de maïs et de haricot ont été réalisées dans les écoles. Des champs écoles constituent des preuves de la maîtrise des déchets qui produisent du fertilisant naturel synonyme de lutte contre la pauvreté.
Bien après, les villages environnants ont adopté cette technique basée sur l'utilisation de l'urine ‘’hygiénisée’’ qui donne de meilleurs résultats en agriculture.
Et bien plus, dans les espaces commerciaux de la ville, la maîtrise de la défécation à l'air libre est une réalité.
«Cette technique est également pour nous, une démarche qui participe de la protection de l’environnement», renchérit la lauréate du Prix de l’Excellence des Nations unies pour le Service public en 2014.
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06/05/24 à 12h32 GMT