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Vues d'Afrique, un festival engagé !



  • L'Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) s’associe pour une deuxième année consécutive au festival cinématographique international Vues d’Afrique dans le cadre de son volet développement durable.

    Le 1er mai dernier s'est tenue la journée spéciale « développement durable » du festival Vues d’Afrique, dont le lancement a eu lieu le 9 avril 2015 à la Cinémathèque québécoise. Un trophée et un prix en argent ont été décernés par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), à travers l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), à un des films de la catégorie pour récompenser les cinéastes engagés.

     

    Le DD se réinvite au festival

    « Notre mission est d’encourager et d’inspirer les cinéastes d’Afrique, des Caraïbes, de l'océan Indien ou des pays du Nord dans le cadre de coproductions, à intégrer les principes et les valeurs du développement durable dans leur scénarisation » déclare Gérard Le Chêne, Président-directeur général international du festival.

    Fier partenaire du festival dans le cadre des activités de communication et sensibilisation sur enjeux du DD dans les pays en développement francophones, l’IFDD cherche à favoriser l'intégration du DD dans les stratégies et les politiques sectorielles des gouvernements de la Francophonie.

    « Les acteurs du monde de l'information et de la culture, comme les cinéastes, ont un rôle important à jouer de sensibilisation des décideurs et du public en général », affirme Louis-Noel Jail, responsable des communications à l’IFDD.

    Rappelons que le festival montréalais présente depuis plus de 30 ans du cinéma de partout à travers le monde. « Nous sommes très fiers d’y inclure un volet développement durable et à la lumière du succès rencontré l’année précédente, on ne pouvait que répéter l’expérience » ajoute M. Le Chêne. Le premier prix développement durable avait été remporté l’année dernière par l’Atelier Afrika Dynamo film pour son court-métrage Nouakchott P.K.0 réalisé en Mauritanie.

     

    Processus de sélection

    Du lot de films reçus, un jury a été constitué afin de sélectionner les œuvres qui seront présentées au grand public. Outre des critères usuels propres à l’analyse cinématographique, des critères d’analyse de développement durable ont été formulés en accord avec les quatre piliers du développement durable, soit la dimension environnementale, sociale, économique et de gouvernance.

    Ce dernier thème est particulièrement relevant dans le contexte de pays en développement qui souffre trop souvent de la corruption, de manquement aux droits de l’homme et de l’absence de démocratie. En ce sens, les films qui abordent des enjeux prioritaires de développement durable en Afrique et dans les Caraïbes jouissent d’une attention spéciale afin de mettre en relation les problématiques de développement socioéconomique et les enjeux du développement durable.

     

    On mise sur les jeunes

    L’IFDD et les organisateurs du festival ciblent les jeunes comme moteur au rayonnement du DD. « Les jeunes sont l’avenir et nous croyons que le cinéma est le moyen par excellence de les initier aux valeurs du DD […] nous avons par ailleurs été agréablement surpris de l’intérêt des écoles à embarquer dans le projet », précise M. Le Chêne.

     

    En effet, plusieurs jeunes provenant des écoles de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et de la commission scolaire de Montréal ont participé à la journée thématique lors de laquelle plusieurs oeuvres leur ont été présentées. Puis, ces derniers ont eu l’occasion d’échanger avec des réalisateurs et de voter pour leur court-métrage favori. C’est sur un ton amusé que M. Le Chêne a déclaré que plusieurs des films présentés accordent une grande place aux jeunes dans leur scénario, « une coïncidence qui n’en est pas une » ajouta-t-il.

     

    Un avant-goût inspirant

    Lors cette journée thématique, un long-métrage, un moyen métrage et neuf courts-métrages documentaires ont été projetés, dont Cinécyclo Tour de Vincent Hanrion et Action Afrique verte d’Éric Rivot. « Ces deux films sont de bons exemples de l’inspiration que nous tentons d’insuffler », affirme M. Le Chêne.

    Cinécyclo Tour, c’est l’aventure de six mois d’un cycliste sur 3000 kilomètres afin de projeter son film à travers les coins les plus reculés du Sénégal, en toute autonomie grâce à l’énergie générée par son vélo. Puis Action Afrique verte raconte l’histoire d’une jeune fille des quartiers populaires de Bamako qui sensibilisée à la cause environnementale décide de faire sa part en nettoyant les ordures qui traînent devant la maison familiale.

    Pour plus d’informations, visitez le www.vuesdafrique.org.

     

     

    Source: GaïaPresse

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