Dans le cadre de la séance plénière d'ouverture de la 4e assemblée de l'Arctic Circle en Islande, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s'est adressé à près de 1000 conférenciers issus d'une cinquantaine de pays. Il a mis de l'avant le leadership et les initiatives du Québec en matière de développement nordique durable par l'entremise de la Stratégie maritime du Québec.
« À travers le Plan Nord et la Stratégie maritime, nous mettons en place une approche intégrée du développement socioéconomique du Nord-du-Québec, qui génère un intérêt grandissant sur la scène internationale. J'ai eu la chance de présenter la Stratégie maritime dans plusieurs pays dont l'Allemagne, les États-Unis, Cuba et aujourd'hui l'Islande. Le Québec a une vision claire et pose des gestes concertés pour développer de manière durable son plein potentiel. Nous pouvons être fiers de notre Stratégie maritime et de ses retombées chez nous, au Québec. Depuis son lancement en 2015, 84 projets dans 13 régions ont été confirmés. Pour leur réalisation, notre gouvernement a consacré près de 210 millions de dollars, ce qui a permis de générer des investissements totaux de plus de 1 milliard de dollars », a fait valoir le premier ministre.
Le premier ministre a également profité de cette tribune pour rappeler le rôle des États fédérés et l'importance de leur contribution dans l'élaboration des politiques internationales sur les questions nordiques et environnementales, en raison des nombreux enjeux touchant leurs champs de compétences et d'expertises. Il s'est par la suite rendu à l'Ocean Cluster d'Islande, un incubateur d'entreprises innovantes œuvrant dans le domaine maritime. La visite de cet incubateur regroupant sous son toit plus d'une cinquantaine d'entreprises islandaises a permis à M. Couillard d'échanger sur les meilleures pratiques visant à favoriser la recherche et le développement dans ce secteur, à stimuler la création d'entreprises novatrices et à encourager l'utilisation durable des produits de la mer.
Le premier ministre a finalement prononcé le mot d'ouverture d'un panel de discussion organisé par l'Institut nordique du Québec (INQ) et le Gouvernement du Québec ayant pour thème « Conséquences des changements climatiques : dialogue entre savoir traditionnel et scientifique ». À cette occasion, il a réitéré la qualité de l'expertise québécoise en sciences nordiques et a fait valoir l'importance des savoirs traditionnels et scientifiques pour lutter contre les changements climatiques, tout en mettant en valeur l'immense potentiel du Nord québécois.
SOURCE Cabinet du premier ministre
12/12/24 à 10h17 GMT