Comme chaque année, le 17 octobre dernier, la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté a été célébrée sur le thème : « Passer de l’humiliation et de l’exclusion à la participation : éliminer la pauvreté sous toutes ses formes ».
Pour marquer la Journée, un événement avait été organisé au Siège de l’ONU en collaboration avec les missions du Burkina Faso et de la France, ainsi qu'ATD Quart monde, représentée par Bruno Tardieu, dirigeant et volontaire permanent de l'ONG depuis 30 ans.
Lors d'une interview avec la Radio des Nations Unies, ce dernier a souligné que la Journée internationale est l’un « des rares espace-temps dans le monde international et le monde tout court ou les personnes en situation de pauvreté parlent de leur combat parle de leur résistance et parlent en terme de droits humains et non pas en terme de manque ».
A notre micro, Bruno Tardieu, a rappelé que «pour les gens en situation de pauvreté c'est une évidence que ce qui les empêche de sortir de leur situation c'est le regard que l'on porte sur eux », avant d'ajouter que « la plus grande des injustices c'est de considérer les gens qui se retrouvent en situation de pauvreté comme coupables de leur situation ».
cette occasion, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé que la pauvreté ne se mesure pas simplement à l’indigence d’un revenu mais se manifeste par un accès insuffisant à la santé, à l’éducation et à d’autres services essentiels et, trop souvent, par le déni ou la violation d’autres droits fondamentaux.
06/05/24 à 12h32 GMT