Par Alette van Leur, Directrice du Département des politiques sectorielles de l’OIT et Mariangels Fortuny, Coordinatrice Economie rurale, Département des politiques sectorielles de l’OIT.
Dans les régions rurales du Népal qui ont été frappées par le séisme, l’OIT encourage les investissements et l’amélioration des infrastructures afin de créer des emplois décents pour que les jeunes ne soient pas contraints de migrer vers les villes et l’étranger.Le travail décent dans l’économie rurale est indispensable au développement durable. Il s’agit d’un élément primordial pour tenir la promesse des Objectifs de développement durable de ne laisser personne à l’abandon.
e travail décent est de plus en plus reconnu comme un facteur indispensable au développement durable, capable de sortir les ménages et les communautés de la pauvreté. La pauvreté est principalement un phénomène rural parce que ce sont les régions rurales qui accueillent la majorité des pauvres dans le monde.
L’OIT estime que, dans les pays émergents et en développement, plus de 80 pour cent des pauvres vivent en milieu rural. En 2012, les taux de pauvreté extrême (qui définissent les personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour en termes de parité de pouvoir d’achat) étaient quatre fois plus élevés en zone rurale qu’en zone urbaine. Une grande partie des populations rurales pauvres dépend toujours d’une agriculture de subsistance peu productive pour gagner leur vie. Les ménages ruraux les plus pauvres ont un accès insuffisant à des moyens de production et ont souvent besoin du revenu d’un emploi salarié. Parmi les 300 à 500 millions de salariés de l’agriculture, beaucoup dépendent d’un emploi dans le secteur des plantations. Environ 59 pour cent, soit plus de 98 millions d’enfants (de 5 à 17 ans) travaillent dans les zones rurales, essentiellement dans l’agriculture. Le travail forcé est lui aussi fréquent dans l’agriculture...
[ODD2030-02]
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06/05/24 à 12h32 GMT