Dans la nuit du 13 août 2017, aux environs de 21 heures (heure locale), le Burkina Faso a encore été frappé par les forces obscurantistes, à travers une attaque barbare contre le Café Istanbul situé sur l’avenue Kwamé N’krumah à Ouagadougou.
Le bilan de cette attaque particulièrement lourd, a connu 18 pertes en vies humaines, de plusieurs nationalités notamment canadienne, française, koweitienne, libanaise, nigériane, turque et burkinabè, de nombreux blessés ainsi que des dégâts matériels importants. On note également la neutralisation de deux assaillants.
Dès l’annonce de l’attentat, les équipes du CECI (Centre d’étude et de coopération internationale) et de l’EUMC (Entraide universitaire mondiale du Canada), au Canada et au Burkina Faso, sont entrées en contact avec les 28 volontaires canadien-ne-s présents tant dans la capitale que sur tout le territoire burkinabé pour s’assurer de leur sécurité.
C’est avec une profonde tristesse que le CECI et l’EUMC ont appris que leur volontaire, Bilel Diffalah, était du nombre des victimes de l'attaque de Ouagadougou. Tous les autres volontaires du CECI et de l'EUMC au Burkina Faso se trouvent en lieu sûr.
L’objectif des terroristes est clair : déstabiliser le pays, empêcher le peuple de consolider sa démocratie dans la paix et de se mettre au travail pour construire son bonheur.
Aussi longtemps que les burkinabè saurons s'unir et se mobiliser autour de l’essentiel, le développement de la patrie, la consolidation de la démocratie dans l’intérêt supérieur du peuple, dans le dialogue, la concertation et le travail, ils serons invincibles.
Le Peuple burkinabè poursuivra avec détermination, lucidité et persévérance sa marche radieuse pour consolider la démocratie, promouvoir la paix, la liberté le développement durable et la prospérité.
06/05/24 à 12h32 GMT