Peut-on mesurer la durabilité écologique d’une nation de manière claire et synthétique ? Est-il possible, à l’instar du PIB, de résumer une réalité aussi complexe en un seul chiffre ? C’est pour répondre à ces questions que l’empreinte écologique a été inventée au début des années 1990. Mobilisant des centaines de données statistiques et scientifiques, cet ingénieux système de comptabilité a permis de démontrer que l’économie mondiale consommait davantage de services issus de la biosphère que celle-ci était capable d’en régénérer. Il a également servi à révéler les inégalités environnementales, en montrant par exemple qu’il faudrait plusieurs planètes pour répondre aux besoins de l’humanité si le modèle de consommation occidental venait à se généraliser.
Dans cet ouvrage, les auteurs reviennent dans le détail sur les tenants et les aboutissants de cet indicateur, que de nombreux écologistes ont élevé au rang de véritable totem. Ils en révèlent les forces, mais aussi les limites. Plus encore, dans cette nouvelle édition, dans vos librairies à partir du 8 février 2018, ils montrent que la famille des empreintes environnementales s’est largement développée au cours des dernières années, permettant d’affiner notre appréhension des limites planétaires.
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12/12/24 à 10h17 GMT