Depuis l’acquisition d’un camion hydrocureur, le 13 août 2018, la commune de Bangangté dirigée de main de maître par Célestine Ketcha Courtès fait manifestement partie du giron restreint des villes écoresponsables d’Afrique centrale, c’est-à-dire qui font preuve de responsabilité à l’égard de l’environnement.
D’une valeur hors douane de 60 millions de francs Cfa, le camion hydrocureur obtenu auprès de la Fondation Véolia (France), avec l’appui de l’association ‘’Les Enfants du Ndé’’, s’active depuis quelques jours à rendre assainir, de fond en comble, la ville chef-lieu du département du Ndé (région de l’Ouest).
En effet, cet engin high-tech en matière d’assainissement et de la voirie, fruit de la coopération internationale décentralisée permet, selon les responsables du service hygiène et assainissement de la mairie, de vidanger les fosses septiques des quartiers de Bangangté.
En plus de la vidange des fosses dépotées pour la première fois au Cameroun dans un centre approprié, l’engin multifonctionnel cure à longueur de journée les caniveaux bouchés.
Le véhicule de fabrication Renault (constructeur automobile français) est venu «renforcer les capacités de service public de l’assainissement progressivement mis en place par Célestine Ketcha Courtès, depuis son arrivée en 2007», confie l’ingénieur du génie sanitaire Honoré Tchaewo.
D’après les experts, le véhicule usine ambulante qui fait aujourd’hui la fierté de la ville lauréate du Prix des Nations Unies pour le service public pèse 26 tonnes et mesure 9,5 mètres de long et 2,5m de haut. Il est doté d’une pompe à boue d’une puissance estimée à 2000m3/heure à l’aide d’un tuyau escamotable de 100m.
Et la maire Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), renchérit : «Ce dispositif qui apporte une réponse idoine à la problématique de la protection de l’environnement va progressivement élargir son champ d’action au département du Ndé et finalement à toute la région de l’Ouest.»
Animée par un esprit de partage sans frontières, l’édile membre du Conseil mondial des maires entend prêter ce joyau de l’assainissement urbain à d’autres agglomérations camerounaises désireuses.
Au demeurant, cet équipement faisant partie du précieux projet de la Station de traitement de boue de vidange lancé en 2014 par Mme Ketcha Courtès, affectueusement appelée par ses administrés «La maire des ODD (entendu, Objectifs du développement durable, Ndlr)».
Pour en savoir plus (718 hits)
06/05/24 à 12h32 GMT