Plus d’une fois, les autorités de la République Démocratique du Congo recourent de façon unilatérale à la coupure de l’internet pour empêcher une réaction quelconque de la population à l’accueil de certaines nouvelles qui se répandent dans les réseaux sociaux ainsi qu’une traînée de poudre.
Au lendemain des élections présidentielles, soit le 31 décembre 2018, sur ordre du gouvernement, la connexion Internet était coupée par les entreprises de la communication (Vodacom, Airtel, Orange et Africell) pour être rétablie trois semaines plus tard.
Pendant cette période, toutes les recherches par Internet au niveau de l’enseignement étaient suspendues ; enseignants, élèves, chercheurs et autres, n’avaient pas d’autre choix que de se passer de cet outil précieux. Que du retard dans la préparation des travaux de fin de cycle et des mémoires.
Pour la première fois dans l’histoire de ce que certaines langues assimilent à un séjour dans une prison à ciel ouvert, les maisons de communication ont été trainées en justice alors qu’il n’est un secret pour personne que ces entreprises ont été contraintes par les autorités.
Nous attendons que la justice arrive à trancher pour qu’une fois pour toutes, la population arrête cette souffrance.
12/12/24 à 10h17 GMT