Après la faillite de la Sodéblé (Société de développement du blé), le Cameroun teste de nouvelles variétés de blé pour réduire les importations estimées à 150 milliards FCFA par an. Pour ce faire, le territoire dispose actuellement de plus de 200 parcelles d’expérimentation de la culture du blé, vient de révéler la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Clémentine Ananga Messina, au cours d’une descente sur le terrain à Wassandé, dans la région de l’Adamaoua. Cette localité de la partie septentrionale du Cameroun est l’un des champs d’expérimentation de nouvelles variétés de blé, actuellement en phase de test dans le pays. A en croire ce membre du gouvernement camerounais, le lancement de ces tests, avec le concours de l’Institut de recherches agronomiques pour le développement (Irad), vise à prévenir l’augmentation des importations de blé, qui constitue l’une des principales sources d’expatriation des capitaux, avec le riz. Il est à noter que ce projet tombe à point nommé surtout si l’on s’en tient à la croissance de plus en plus importante des populations dans le pays en général et les zones urbaines en particulier.
12/12/24 à 10h17 GMT