La ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a reçu en audience le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Cameroun, le Dr Phanuel Habimana, le 27 juillet 2019 à Yaoundé (capitale du Cameroun).
En rapport avec ses missions, le Représentant résident de l’OMS au Cameroun a indiqué que le ministère de l’Habitat et du Développement Urbain et l’OMS pourraient travailler sur deux volets.
D’un côté, et grâce à l’appui du Centre OMS pour le développement sanitaire de Kobe (Japon), l’eau et l’assainissement, un lien étroit existant entre la salubrité et le cadre physique.
Et de l’autre, la mobilité urbaine, au regard de la recrudescence des accidents de circulation dans les villes camerounaises, dont Yaoundé et Douala, parfois causés par les motos-taximen.
Des propositions favorablement accueillies par Mme Ketcha Courtès, qui, a son tour, a suggéré qu’en partenariat avec ONU-Habitat et l’OMS, le gouvernement camerounais (à travers le MINHDU) organise l’opération ‘’Yaoundé capitale propre’’.
Concept innovant qui pourra s’étendre à bien d’autres métropoles du pays.
Pour ce faire, une Task Force (groupe de travail) a été désignée pour approfondir ces deux axes de collaboration et mettre en place un planning d’activités pour que d’ici à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 le visage des deux métropoles (Yaoundé et Douala) change sur le plan hygiène et salubrité, ainsi que de la mobilité urbaine.
S’agissant de la coopération bilatérale, M. Habimana a reconnu que le 50ème anniversaire du partenariat entre l’organe spécialisé des Nations Unies pour la santé et le Cameroun (pays de l’Afrique centrale) a été fêté en 2012.
Un partenariat ancré autour de cinq (05) axes stratégiques. À savoir : l’appui du système de santé camerounais et son orientation vers la couverture santé universelle ; l’appui dans la prévention des urgences de santé publique et les crises humanitaires ; l’amélioration de la santé de la mère et du nouveau-né ; la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, ainsi que la transformation de la représentation de l’OMS pour lui permet de répondre aux demandes du Cameroun. Non sans conclure que le dernier volet de ces activités prend en compte l’habitat et le cadre physique de vie des populations.
12/12/24 à 10h17 GMT