Cette année 2020, en lieu et place d’une intervention contributive à une journée de célébration du cinquantenaire de la Journée Internationale de la Terre Nourricière en Haïti, le Groupe d’Intervention pour le Développement Durable (GIDD) a eu l’occasion de réviser son projet environnemental qui abordera la réduction considérable de la production agricole causée par les maladies des plantes.
Pour l’intervention précitée, il s’agit d’une conférence orientée dans la promotion des connaissances et pratiques répondant aux besoins actuels et futurs de notre planète, notamment Haïti. Cette séance envisage particulièrement : à sensibiliser les participants et participantes sur des besoins urgents relatifs à la sauvegarde de l’environnement et la préservation de la biodiversité, à échanger des connaissances théoriques et pratiques capables de stimuler le changement de comportement au profit de la consommation responsable, et à encourager le partage de connaissances et d’expériences utiles aux besoins environnementaux d’Haïti à travers des initiatives locales citoyennes. En outre, le renforcement de la conscience écologique des participants et participantes, l’augmentation du nombre de consommateurs responsables en Haïti et l’émergence de nouvelles initiatives de citoyens haïtiens en rapport aux problèmes environnementaux constituent la résultante de cette opération.
Ce projet révisé n’est autre que celui baptisé « KOUKOUWOUJ SOU LAVI PLANT AK PYE BWA ». Globalement, comme souvent mentionné dans des interventions et travaux de 2019 et 2020 du GIDD, c’est un projet conçu pour entamer concrètement une lutte nationale, communautaire, participative, résistante et solidaire, contre les maladies des plantes qui font rage dans le monde, plus spécialement dans le milieu haïtien.
En quatre (4) phases, le présent projet pose ses jalons pour cerner et attaquer pratiquement le problème des maladies des plantes en Haïti. Pour la première, il est question d’une campagne basée sur la dénonciation des plantes malades. Quant à la deuxième, il s’agit de la création d’un répertoire portant sur les plantes détruites, les plantes malades et les plantes menacées par les maladies concernées. La troisième phase fait place à une étude approfondie pour arriver à identifier réellement la/les cause (s) des maladies des plantes dans le pays. La dernière phase, autrement dit la quatrième, est liée à l’accompagnement des paysans, planteurs, agriculteurs dans l’idée de mieux les préparer, outiller et les rendre prêts à se lancer dans cette lutte se rapportant considérablement à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de notre flore directement.
Il est important de relater que les deux premières phases se dérouleront avec le slogan suivant : « MALADI PALNT AK PYE BWA YO PAP PRAN BABOUKÈT ». En sus, les deux dernières phases se réaliseront avec un autre slogan qui est : « AN N SOVE LAVI PLANT AK PYE BWA YO ».
Abram BELIZAIRE,
Professionnel en Sciences Humaines et Saociales
Responsable de Coordination du GIDD
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12/12/24 à 10h17 GMT