L'agence des Nations Unies Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en partenariat avec le Haut Commissariat des Réfugiés (UNHCR), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (ECOWAS) et la Plate-forme sur les déplacements en cas de catastrophe (PDD), ont lancé un nouveau projet cette année en Afrique de l'Ouest et qui terminera en juin 2022 afin de mettre en place de nouvelles politiques sur les migrations environnementales et les catastrophes dans la région.
Dans la région ouest-africaine, les migrations des populations, que cela soient à propos de la transhumance, de la migration pendant la saison des récoltes ou pour des catastrophes, sont toujours liées à des questions environnementales. Depuis ces dernières décennies, les effets du dérèglement climatique se sont particulièrement aggravés et prennent de nombreuses formes comme par exemple sous la forme de sécheresse, d'inondations, de désertification, de déforestation ou de montée des eaux de mers, ayant un impact direct sur des milliers de personnes leur obligeant à quitter leur domicile.
Grâce à ce projet financé par le gouvernement français, les États de l'Afrique de l'Ouest pourront avoir une aide afin de maximiser leurs efforts pour lutter contre les déplacements forcés mais aussi simplifier les voies de migration régulières. En promouvant de nouveaux outils et de nouvelles politiques, le projet permet d'harmoniser les politiques déjà prises par les gouvernements et ainsi encourager et accompagner les États dans la mise en œuvre de leurs engagements comme par exemple les engagements énoncés dans le le Pacte mondiale pour les migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) ou le Plan d'action de l'Union Africaine pour la mise en œuvre du GCM en Afrique 2020-2022.
Le nouveau projet, pour satisfaire aux priorités régionales et mondiales, est structuré autours de trois piliers fondamentaux : les données et les connaissances, le dialogue politique et enfin la communication. Tout d'abord, le premier pilier permet de consolider les données déjà existences et d'augmenter les données disponibles sur les migrations environnementales et les déplacements à liés aux catastrophes dans la région. Cela permet de renforcer l'état des connaissances mais aussi de soutenir au niveau régional les politiques élaborées. Ensuite, le second pilier portant sur le dialogue politique offre la possibilité de soutenir les échanges régionaux sur les migrations environnementales et les déplacements liés aux catastrophes. Grâce à ces échanges, une nouvelle mise en œuvre davantage cohérente est encouragée tant aux niveau régional que national. Enfin, le dernier pilier est la communication, pilier primordial pour sensibiliser et informer la population sur le lien entre les migrations, les déplacements, le changement climatique, les catastrophes, la réinstallation planifiée et la dégradation environnementale, mais aussi de pouvoir y fournir des réponses.
Crédits image : Site internet IOM
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06/05/24 à 12h32 GMT